À quelques mois ou à quelques jours seulement du baccalauréat, les matières les plus anxiogènes pour les candidats sont presque toujours les mêmes. Mathématiques, philosophie ou encore histoire-géographie font partie du top 5 et on peut constater que ce classement est quasi immuable au fil du temps et quasi-identique d’un pays à l’autre, que ce soit en Europe, en Afrique francophone ou ailleurs.
La tant redoutée « épreuve de philo »
Chaque année, le baccalauréat francophone débute avec cette matière. Ce n’est pas un secret, la philosophie est souvent la bête noire de bien des élèves. Jugée comme trop abstraite par les lycéens, cette matière est aussi la seule épreuve du lot où on risque aisément de faire du « hors-sujet » sans même s’en apercevoir. De coefficient 8 pour les candidats au bac général, il ne sera noté que sur un coefficient 4 pour les séries technologiques francophones. Puis, le vaste choix de sujets qui peut tomber n’aide pas forcément puisqu’on peut traiter en philo divers sujets : de l’art à la liberté, de religion ou encore de la conscience et du subconscient. Il y a lieu de s’inquiéter tout particulièrement dans les pays africains francophones comme le Mali, le Cameroun, le Sénégal, le Mali, le Niger, le Togo, la Guinée ou la Côte d’Ivoire où les candidats abordent cette discipline avec beaucoup d’appréhension et de stress.
Les maths et plus si affinités
On pourrait penser que les maths sont le cauchemar des candidats en série STMG uniquement, mais en réalité, les élèves de terminale S éprouvent également de l’appréhension à l’idée de passer cette épreuve. L’une des principales raisons est sans doute le fait que cette discipline est à fort coefficient pour cette série et qu’en cas d’échec, la note est quasi impossible à rattraper. Pourtant, les mathématiques, ce n’est pas une question de « on n’aime ou on n’aime pas », mais bien de « on sait ou on ne sait pas ». L’entraînement est la clé et il faut, paraît-il, environ 10 000 heures de travail pour passer de novice à expert selon les chercheurs. Néanmoins, il y a beaucoup de méthodes et de formules à connaître et à maîtriser en mathématiques, mais on n’est jamais à l’abri d’une simple petite erreur de calcul. Il n’est donc pas surprenant que la tension soit si palpable devant l’entrée des salles de classe le jour de l’examen. Bref, c’est la matière où « il ne faut pas se louper ».
L’histoire-géographie, peu intéressante ?
L’histoire-géographie fait désormais partie de ces disciplines redoutées par les candidats au Baccalauréat. Il s’agit pourtant de leçons à apprendre et de simples dates à retenir. Pour ceux qui ont de bonnes techniques de mémorisation, c’est la matière idéale pour « grignoter des points ». Mais pour le reste, c’est une discipline ennuyeuse qui n’a jamais vraiment retenu leur attention en classe. Pas étonnant donc qu’ils soient si fébriles le jour J. Les élèves ont souvent consacré plus de temps à réviser les épreuves de spécialités, car elles sont plus importantes, négligeant par la même occasion les matières secondaires comme l’histoire-géographie. Cette discipline va pourtant dans les années à venir prendre de l’importance, notamment pour pallier à un besoin croissant de ressources humaines en géopolitique et environnement.